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LE OUI MAINTENANT

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  • 2005
30 mai 2005

ANALYSE DES RESULTATS : LES VILLES MOYENNES, CLES DU SCRUTIN.

Analyse géographique : Paris est à 66% pour le OUI. Ont voté OUI : Lyon, Strasbourg, Rennes, Bordeaux, Nantes, Caen, Dijon, Nancy, Metz. Le clivage urbain/rural est très fort. Il était déjà là pour Maastricht. Pour trouver du NON urbain, il faut aller à Nice, Marseille, Perpignan, Nimes, Roubaix, Le Havre : des villes de fort chomage. L'évenement principal est que l'on retrouve presque partout une différence toujours plus forte entre les principales villes et leur "hinterland". Leurs banlieues, leurs campagnes, mais surtout leurs villes moyennes. Ici, le "non" progresse le plus fortement. Ces villes de 5.000 à 30.000 habitants sont particulièrement fragilisées. Leur activité industrielle dépend souvent de quelques fabriques ou usines. L'hôpital de la ville y est souvent le premier employeur. Ces villes moyennes à l'avenir incertain, ces villes qui quadrillent le territoire, seront l'enjeu majeur des défis économiques, sociaux et politiques à venir. Pour les militants de l'Europe, ce sont des territoires à investir. C'est là que s'est perdu le referendum de 2005. C'est là que devra se gagner un éventuel nouveau referendum en France, qui un jour ou l'autre redonnera élan à la construction européenne.
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28 mai 2005

REFERENDUM : LA MONDE REGARDE -T-IL ?

Après un mois de folles discussions françaises, notre décision approche. Alors nos débats sont-ils le centre du monde ou totalement ignorés. Une déception : le monde ne s'est pas totalement arrêté de tourner pour nous suivre. On continue de parler d'autre choses que de la France aux quatres coins du monde. Mais on parle de la France. Le Asia Times s'interroge sur rôle du "NON" et du "OUI dans le "rêve européen". CNN fait sa une de la division "oui-non" francaise. La gauche américain est pro-oui, la droite pro-non. Même situation au Royaume Uni ou le Guardian de gauche appelle au OUI et le Times conservateur défend le "non". Le coeur européen est lui nettement pro-OUI. Die Welt titre sur la ratification de la EU Verfassung par l'Allemagne, s'interrgoge sur la France et indique que Chirac a averti des conséquences "fatalen" d'un "non" français. Dans le journal de Munich, le referendum français est "Topthema". Dans l'Espagnol El Pais, "Zapaterro et Schroeder viennent au secours de la constitution". Nous ne sommes que Vendredi. L'attente commence.
27 mai 2005

REFERENDUM : Quand "Mariane" ne sait plus

Mariane a été l'un des magazines les plus engagés dans la campagne. Il a très largement ouvert ses colonnes aux vues du "non" et publié des dizaines de pages de courrier des lecteurs, expliquant toutes les raisons possibles et imaginables de dire "non". Il a titré sur l'insurrection du "non". Après cette contribution au débat, on attendait leur recommandation de vote. Et là, surprise. Après le paragraphe "pourquoi nous ne pouvons recommander le OUI", voici "pourquoi nous ne pouvons pas recommander le "NON". Et il n'y a pas de récommandation.
26 mai 2005

REFERENDUM : "UN PRIERE SILENCIEUSE" DES USA

Gerard Baker, dans le Weekly Standard, le très influent journal de la droite américaine, a eu le mérite de dire sa "prière silencieuse". Que le "non" passe en France. Pour lui, l'Europe n'a pas besoin de "social protection", mais de "competition". Pour lui, les Etats-Unis seraient mieux sans une "united Europe". Et il conclut : "ce sera le seul jour de ma vie ou je serai "in solidarity with a majority of French opinion". Mais Monsieur Baker précise qu'il ne s'agit que d'une "silent prayer". Si vous lisez l'anglais, allez sur le site du Weekly Standard. L'article est intitulé avec humour "apres NON, le déluge". Vous voyez, c'est un très bon francophone.
25 mai 2005

POURQUOI LE SURSAUT DU OUI

Dans un premier temps, la campagne a été animée par les partisans du "non". Un rôle facile, en surfant sur les questions sociales. Facile de critiquer le texte, trop libéral, trop laique, trop religieux, trop fédéraliste, pas assez fédéraliste. Et beaucoup disent "non" pour des motifs les plus divers, sans rapport avec le texte. Les sympathisants du OUI bénéficient maintenant d'une situation plus favorable pour deux raisons : Les inconhérences du "non", largement soutenu par des extrêmes, apparaissent. Surtout, plus le vote approche, plus la question proprement européenne reprend naturellement le dessus. Et sur cette question essentielle, les européens de coeur sont bien sûr les plus motivés pour voter et faire voter.
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25 mai 2005

REFERENDUM : LES ENJEUX

Le OUI, c'est couronner 50 ans d'efforts. C'est créer l'Europe politique. Stabiliser définitivement notre continent. Avoir enfin notre place dans le monde. Parce que la France a été l'instigatrice de la constitution, c'est affermir la place de notre pays. Le "non", c'est casser l'élan européen. C'est créer le doute en Allemagne sur l'engagement européen de la France. C'est dégoûter les pays d'Europe de l'Est, écoeurés par les histoires de "plombiers polonais". L'Union Européenne est une belle chose encore fragile, encore imparfaite. Mieux vaut aroser la plante que de lui mettre un coup de pied.
25 mai 2005

REFERENDUM : EDGAR MORIN RAPPELLE L'EVIDENCE

Le sociologue Edard Morin écrit le 25 MAi : "Une constitution, même médiocre, ne peut que renforcer le sentiment d'une identité commune". "Le pari du non porte en lui la désunion entre la France et ses partenaires européens, il renforcerait les tendances centrifuges et chauvines". Et oui, les mots ont un sens. OUI veut dire OUI, c'est à dire être d'accord avec ses partenaires européens. Et "non", c'est le contraire. Merci à Edgar Morin ne nous rappeler l'évidence, qui dans ce débat confus est parfois perdue de vue.
25 mai 2005

REFERENDUM : LE SURSAUT CITOYEN DU OUI

Les preuves du sursaut du OUI se multiplient. Ce sont les appels reçus par les organisations pro-européennes de sympathisants qui demandent comment aider. Ce sont ces gens dans la rue qui nous demandent des tracts et des autocollants pour eux aussi faire quelquechose. C'est l'implication récente de grandes figures comme l'Abbé Pierre, des gens qui ont le sens de l'histoire et qu'on ne trompe pas à coup de "plombier polonais". Et c'est aussi l'indignation des gens qui ont été abusés par la campagne du "non" sur l'Europe "ultraliberale qui va supprimer le smic et empêcher l'avortement".
25 mai 2005

LES ETRANGES NOUVEAUX "PRO-EUROPEENS" DU NON

C'est un progrès : A part quelques extrémistes, tout le monde est "pro-européen". Et des partisans du "non" de droite et de gauche disent se réclamer de l'Europe. Pour savoir, s'il faut leur faire confiance, il faut se rappeler ce qu'a été leurs positions du passé. Ces organisations, qui se disent "pro-européennes" ont été contre TOUS les traités européens. TOUS depuis l'après guerre. Imaginez une Europe ou il faut des visas pour aller en Espagne, une Europe ou les français et les allemands se considèrent encore rivaux. Imaginez notre niveau de vie. Ce cauchemar, c'est ce qui serait arrivé si la France avait écouté la plupart des tenants du "non" depuis 1957. Et on voudrait leur faire confiance aujourd'hui.
25 mai 2005

REFERENDUM : L'EFFET STAR WARS

Dominique, une sympathisante qui sortait de Star Wars, a été frappée par la comparaison entre l'épisode final de la saga et la situtation du referendum. De grands sages, des Jedis, ceux qui ont construit la démocratie et la solidarité en Europe, Jacques Delors, Simone Veil, l'Abbé Pierre, Helmut Kohl, appellent au OUI. Mais le côté obscur de l'Europe rôde. Un jeune Jedi était impatient de devenir chef. Cela fait 20 ans qu'il ronge son frein. Et il a basculé. C'est la devinette Star Wars : découvrez son nom.
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